Traitement des charpentes dans les Alpes-Maritimes et le Var
Qualifications & Certifications
LE TRAITEMENT DES INSECTES XYLOPHAGES
La société PAMTHER étant certifiée par l’Institut Technologique FCBA, elle réalise les traitements selon les prescriptions correspondant aux référentiels du FCBA. Les produits utilisés sont également certifiés par le FCBA (certification CTB-P+). De plus, il faut savoir qu’aujourd’hui les entreprises ont l’obligation d’avoir des applicateurs formés aux normes biocides (certificat à vous remettre) pour réaliser les traitements. Sans cette formation, l’entreprise ne peut faire intervenir ses compagnons.
A la construction, les bois de charpentes, d’auvent, les poutres intérieures ou extérieures sont la plupart du temps traités en auto-clave, soit par trempage pour assurer une garantie décennale contre les attaques d’insectes xylophages. Toutefois en cas de manquement à ces obligations ou après en entretien, il est nécessaire de faire traiter les bois préventivement ou curativement (si les bois sont déjà attaqués), par des professionnels et cela tous les 10 ans.
Différentes méthodes de traitement peuvent être proposées ; elles permettent de s’adapter au mieux à chaque configuration de la charpente et aux modes de vie des résidants.
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LE TRAITEMENT DES BOIS EN INJECTION SOUS PRESSION
Les travaux de traitement des bois par injection se décomposent dans la majeure partie des cas de la façon suivante :
LES PHASES PREPARATOIRES
Permet de localiser les parties infestées
Facilite la pénétration du produit de préservation dans les zones à protéger au moment du traitement en profondeur et de l’application de surface – concerne toutes les parties infestées.
Évacue la vermoulure des galeries creusées pour faciliter la pénétration du produit de préservation vers les zones à protéger (bois sain) au moment de l’application de surface.
Permet de nettoyer la surface des pièces de bois.
Les débris de bois et autres déchets occasionnés par les opérations précédentes sont évacués du chantier avant les opérations d’introduction et d’application du produit.
LE TRAITEMENT EN PROFONDEUR
Il permet de détruire les larves in situ et/ou empêcher leur développement. Le traitement consiste à injecter un produit de préservation dans les trous percés dans le bois : ce sont les puits d’injection. Le diamètre des puits doit être adapté aux dimensions des éléments de bois.
Le perçage des bois pour la mise en place des injecteurs se décompose comme suit :
Les trous (puits d’injection) doivent être percés dans le bois en quinconce sur le parement ou en ligne sur les chants. La distance entre deux puits doit être au maximum de 33 cm. Les puits doivent être forés au 2/3 de l’épaisseur ou de la hauteur de la pièce de bois. Les perçages ne doivent pas laisser plus de 60mm en fond de puits. Dans le cas de pièces de bois d’épaisseur supérieure à 200mm et dont le demi-périmètre est supérieur à 400mm, les bois doivent être percés sur les deux parements (c’est la double injection). La profondeur des puits est de la moitié de l’épaisseur de la pièce de bois.
Ces injections doivent être prévues particulièrement au niveau des encastrements où elles sont doublées et orientées vers la maçonnerie au plus près de celle-ci, ainsi que dans les pièces de bois au contact des murs. Dans le cas des poinçons et bois fissurés les puits devront être disposés en ligne de part et d’autre des fentes. Le traitement en profondeur concerne tous les bois attaqués d’une largeur supérieure ou égale à 70mm après bûchage et d’un demi-périmètre supérieur ou égal à 200mm. Les injecteurs utilisés sont de diamètre 9,5 mm ou 7mm pour les petites pièces de bois. Ils assurent une bonne pénétration du produit dans le bois aussi bien en surface qu’en profondeur et notamment dès le premier centimètre (là où les autres dispositifs ne commencent à traiter qu’à partir de 2,5 ou 3,5 cm de la surface, faisant courir des risques d’inefficacité en surface, zone de prédilection des larves xylophages). Ils bénéficient d’un système anti-retour breveté efficace et rapide et permettent un maintien optimal de la pression d’injection à l’intérieur du bois.
L’APPLICATION DE SURFACE
Elle permet de préserver les pièces de bois de nouvelles pontes d’insectes et élimine les larves se trouvant à proximité de la surface de bois. L’application est réalisée en deux passages successifs au minimum, en basse pression et sans air, sur toutes les surfaces accessibles des pièces de bois.
LE TRAITEMENT DES BOIS PAR PULVERISATION DE GEL CURATIF
Les travaux de traitement des bois par pulvérisation de gel curatif se décomposent dans la majeure partie des cas de la façon suivante :
L’APPLICATION DE GEL CURATIF
Le traitement des bois par l’application d’un gel curatif aux exceptionnelles qualités de pénétration et de tenue, permet de limiter les injections aux encastrements des bois et aux bois en contact avec les maçonneries. Ce gel bénéficie d’une concentration 4 fois supérieure aux autres insecticides. Il est inodore, ne coule pas et ne teinte pas les bois après séchage. Avec un point éclair supérieur à 70° C la faible volatilité du produit élimine pratiquement tout risque d’incendie.
Le Gel curatif fait preuve d’une remarquable efficacité et n’entraine pas de relèvement de fibres ni de gonflement des bois. Il est garanti pour les Capricornes, Termites, Vrillettes et Lyctus. Certifié CTB-P+, il répond positivement aux normes de qualité en terme de performance et de sûreté pour la santé et l’environnement. Il a été le 1er produit curatif français de traitement des bois approuvé par les normes européennes d’efficacité biologique*, attestant de son excellent pouvoir de pénétration et de diffusion dans le bois !
Si des injections complémentaires sont réalisées, elles devront être justifiées techniquement et/ou par l’environnement du chantier. Sont concernés par le traitement par injection :
les bois ayant une section d’une largeur supérieure ou égale à 100 mm et un ½ périmètre supérieur ou égal à 400 mm ainsi que les bois ronds d’un diamètre supérieur à 300 mm, les bois en contact avec la maçonnerie, les bois au niveau des encastrements.
Les normes européennes d’efficacité des produits curatifs, actualisés en 2008, attestent d’un rapport optimisé entre efficacité du produit et dosage en substances biocides. Par rapport aux versions précédentes, l’efficacité est évaluée de façon plus stricte et ciblée car davantage en corrélation avec la diffusion et la pénétration du produit curatif dans le bois après application.
TRAITEMENT DES CHARPENTES : LES INSECTES XYLOPHAGES
On regroupe sous l’appellation « insectes à larves xylophages », les insectes dont la larve se développe dans le bois : capricorne, hésérophanes, lyctus, petite et grosse vrillettes. Leur présence se détecte surtout par les trous de sortie des larves quand elles arrivent au stade adulte.
En France, Le Capricorne des maisons est très répandu. Sa spécialité : pondre une centaine d’œufs dans les bois de résineux œuvrés (pins, épicéas…). Le cycle de développement des larves dure en moyenne trois ans pendant lesquels chacune d’elles peut creuser des galeries dans les charpentes, les lambris, les menuiseries à la vitesse de 8 à 10 millimètres par jour. A la fin de son cycle, la larve se transforme en insecte parfait qui sort de mi-juin à fin août. La larve s’active à partir de 15°C et attaque tous les bois résineux.
PRINCIPAUX INDICES DE SA PRESENCE
Des trous à la surface des bois, de 8 à 10mm et de forme ovale, Des galeries qui s’étendent à la périphérie de la pièce d’ouvrage, à l’abri d’une mince pellicule de bois bombée par le tassement de la vermoulure de déjection, parois striées, Des déjections d’un beige très clair, en forme de petits tonnelets de 0.8 mm de longueur, De petits bruits de grignotement.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
LA LARVE
- Jusqu’à 25 mm de long.
- Active pendant plusieurs années (moy 3 ans) Difficile à détecter
L’INSECTE PARFAIT
- De 10 à 20 mm
- Vit 3 à 4 semaines
- Sort de mi-juin à fin août
- Vole sur des distances courtes
L’héspérophane est un cousin du Capricorne, mais sa larve se nourrit essentiellement de bois de feuillus (chêne, hêtre…).
PRINCIPAUX INDICES DE SA PRESENCE
Des galeries de section ovale parallèles au fil du bois dont les parois montrent des stries dues aux coups de mandibules, comme le Capricorne,
Une vermoulure constituée de petits tonnelets de couleur jaune clair.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
LA LARVE
- Entre 25 mm et 30mm de long.
- De forme cylindrique
L’INSECTE PARFAIT
- De 13 à 24 mm
- De couleur brun-rouge
- Sort entre mai et août
- Vit deux ans ou plus (cycle plus court que le Capricorne)
La larve de la grosse Vrillette apprécie les bois d’œuvre exposés à l’humidité ou attaqués par les champignons lignivores.
PRINCIPAUX INDICES DE SA PRESENCE
Des trous de sortie circulaires d’un diamètre de 2 à 4 mm, Des galeries circulaires, Une vermoulure granuleuse en forme de lentilles de près de 1mm de diamètre.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
LA LARVE
- De 6 à 11 mm de long
- De couleur blanc laiteux
L’INSECTE PARFAIT
- De 5 à 7 mm de long
- De couleur brun foncé
- Sort d’avril à mai
- Vit de 1 à 10 ans suivant le degré d’altération du bois
La Petite Vrillette se rencontre fréquemment sur les meubles et objets d’arts anciens.
PRINCIPAUX INDICES DE SA PRESENCE
Des trous de sortie circulaires de 1 à 3 mm, De petits amas de vermoulure finement granuleuse à la surface du bois.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
LA LARVE
- De 5 à 7 mm de long
- De couleur blanche
L’INSECTE PARFAIT
- De 2.5 à 5 mm de long
- De couleur brun foncé
- Sort de mai à septembre
- Vit de 1 à 4 ans selon les conditions climatiques
Le lyctus est un coléoptère dont on observe deux espèces en France : le lyctus brunneus, probablement d’origine américaine et de plus en plus répandu, et le lyctus linearis, espèce européenne en voie de régression. Le bois doit constituer une source de nourriture suffisante pour le lyctus, c’est-à-dire être riche en amidon. Le châtaignier, le chêne, le frêne, l’orme, le robinier et tous les bois tropicaux feuillus constituent ainsi des cibles privilégiées pour le lyctus. Cet insecte infeste plus souvent le bois dans ses premières années d’utilisation du fait de la disparition progressive de l’amidon.